Mercredi 5 février 2025
A 10 h, Ivan (« notre » chauffeur de taxi) vient nous chercher
pour nous emmener à l’aéroport. Là je peux faire des photos du paysage
désertique de l’ile de Sal. Ivan a sa propre voiture et est chauffeur
indépendant ; le gouvernement de Cabo Verde l’a aidé, lui et les autres
chauffeurs indépendants, à acheter sa voiture par des prêts bas. Il habite Espargos,
la ville la plus importante de l’ile, tout près de l’aéroport. Il a l’air jeune
mais a une fille de 16 ans et sa femme attend un bébé. Il nous dit qu’avant
1974, il y avait un peu plus d’eau sur l’ile, il y avait même un peu de culture
et d’élevage. Mais depuis c’est devenu plus sec. Cabo Verde est indépendant
depuis 1975 et est une vraie démocratie avec des élections libres. Nous voyons
des éoliennes mais d’après Ivan, le gouvernement est copain avec Shell et n’est
pas enthousiaste pour les énergies vertes.
Beaucoup de monde à l’aéroport, un avion va partir pour Paris. Heureusement que nous sommes venus tôt, même pour le vol vers São Vicente il y a la queue. L’avion décolle à 12 h 10. Jens suit sur son téléphone la progression de l’avion. Ce n’est pas loin, 250 km et en une demi-heure nous y sommes. Nous prenons un taxi pour Mendelo, la capitale de São Vicente et le plus grand port de Cabo Verde. Jens avait réservé une chambre à un hôtel, mais pas de trace … Mais l’hôtel a des chambres libres, pas de problème. Il s’appelle « Chez Loutcha ». Court repos et partons à la découverte de Mendelo. Nous allons voir le port et la marina, cela nous fait rêver, mais seulement rêver. Nous voyons des voiliers de Suède, Allemagne, Belgique. Peut-être font-ils une dernière escale ici avant de traverser l’Atlantique. Puis nous marchons en ville, une vraie ville pour les locaux, pas comme Santa Maria à Sal qui est 100% tourisme. Notre déjeuner est une soupe de poisson, très bonne et un café sur une terrasse près d’un rond-point bien actif, beaucoup de bus. Fatigués par toutes ces marches, nous rentrons à l’hôtel. La chambre est petite et sombre, mais je peux aller « travailler » dans la « sala –televisão », claire et vide. A 7 h, nous avons rendez-vous avec Bruno, le sismologue. Il arrive et reconnait Jens parce qu’il l’a vu à des « work-shops » sur Seisan (Seismic Analysis) que Jens a organisés par Zoom. Nous allons diner ensemble au restaurant de l’hôtel. Nous parlons ensemble en anglais au début, mais quand je lui demande où il a fait ses études et qu’il me répond en Belgique, nous passons au français, il préfère parler français qu’anglais. Il nous parle de son travail, il est le seul sismologue de Cabo Verde et a beaucoup de travail. Nous passons une bonne soirée ensemble et le diner est très bon. Jens et moi nous prenons le plat typique de Cap Verde, « cachupa », un plat avec du mais, du riz, des légumes et de la viande, tout cela cuit ensemble, très bon.
Wednesday, February 5, 2025
At 10 am, Ivan (“our” taxi driver) picks us up to take us to the airport. There I can take pictures of the desert landscape of the island of Sal. Ivan has his own car and is an independent driver; the government of Cabo Verde helped him and the other independent drivers to buy his car with low loans. He lives in Espargos, the largest city on the island, very close to the airport. He looks young but has a 16-year-old daughter and his wife is expecting a baby. He tells us that before 1974, there was a little more water on the island, there was even some cultivation and livestock. But since then it has become drier. Cabo Verde has been independent since 1975 and is a real democracy with free elections. We see wind turbines but according to Ivan, the government is friends with Shell and is not enthusiastic about green energy.
Lots of people at the airport, a plane is leaving for Paris. Luckily we came early, even for the flight to São Vicente there is a queue. The plane takes off at 12:10. Jens follows the progress of the plane on his phone. It is not far, 250 km and in half an hour we are there. We take a taxi to Mendelo, the capital of São Vicente and the largest port of Cabo Verde. Jens had booked a room at a hotel, but no sign of it… But the hotel has rooms available, no problem. It is called “Chez Loutcha”. Short rest and then we set off to explore Mendelo. We go to see the port and the marina, it makes us dream, but only dream. We see sailboats from Sweden, Germany, Belgium. Maybe they are making a last stop here before crossing the Atlantic. Then we walk into town, a real town for the locals, not like Santa Maria in Sal which is 100% tourism. Our lunch is a fish soup, very good and a coffee on a terrace near a very busy roundabout, lots of buses. Tired from all these walks, we return to the hotel. The room is small and dark, but I can go to “work” in the “sala –televisão”, bright and empty. At 7 am, we have an appointment with Bruno, the seismologist. He arrives and recognizes Jens because he saw him at “work-shops” on Seisan (Seismic Analysis) that Jens organized by Zoom. We go to dinner together at the hotel restaurant. We speak together in English at first, but when I ask him where he studied and he answers in Belgium, we switch to French, he prefers to speak French than English. He tells us about his work, he is the only seismologist in Cabo Verde and has a lot of work. We spend a nice evening together and the dinner is very good. Jens and I have the typical dish of Cape Verde, " cachupa ", a dish with corn, rice, vegetables and meat, all cooked together, very good.
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