Beau temps et toujours beaucoup de vent. Nous restons à « travailler »
(Jens sismologie et moi le blog), allons nous baigner rapidement au Porto
Antigo, déjeunons à midi sur le balcon, faisons nos bagages et à 13 h Ivan
vient nous chercher. Il nous a conseillé d’arriver tôt à l’aéroport, parfois la
queue est longue. Mais aujourd’hui, pas de queue et en plus l’avion ´qui devait
partie à 15 h 30 est retardé à 16 h. Nous prenons un café en compagnie de
petits oiseaux qui rentrent dans la cafétéria. Nous embarquons. Nous avons deux
places à l’arrière mais l’hôtesse demande si on veut bien changer et aller plus
devant. Elle demande cela à plusieurs passagers et explique que c’est pour
équilibrer le poids. OK. Les passagers rentrent dans l’avion par derrière et ce
sont les bagages qui sont chargés à l’avant de l’avion. Vol court, un peu
mouvementé avec ce vent fort, de Santa Maria (ile de Sal) à Praia (ile de
Santiago). Mes photos sont toutes « brumeuses », le temps n’est pas
clair à cause du sable qui vole partout. Nous avons loué une voiture à une
compagnie locale et la jeune femme fait les papiers sur le capot de la voiture.
Et nous partons, c’est moi qui conduis et Jens est le navigateur. Nous n’allons
pas à Praia mais à Assomada, une assez grande ville au milieu, à peu près, de l’ile.
La campagne n’a pas l’air riche et est, en fait montagneuse et un peu moins
sèche qu’à Sal Jens est en contact avec le propriétaire et nous nous approchons
bien de l’adresse donnée. Mais les quelques dernières centaines de mètres sont
un peu compliquées Alors, je stationne la voiture et reste dedans, et le
propriétaire et Jens se donnent rendez-vous sur la place de l’église. Jens
précise qu’il a un anorak jaune. Ils se trouvent après quelques minutes et ce
monsieur Cap-Verdien parle … français. Il a vécu 40 ans en France. Il nous
montre l’appartement au deuxième étage et lui habite juste en dessous, au premier.
Il nous donne les clés, il y en a trois : la porte d’entrée en bas, une
grille dans l’escalier et la grille de la porte d’entrée de l’appartement. Bel
appartement, grand, moderne, blanc mais pas très chaud. Je rajoute vite-fait un
duvet sur le lit. Nous sommes arrivés il faisait jour et quand nous sortons,
une demi-heure après, il fait nuit. Petite promenade de découverte de la ville
d’Assomada, mais il fait nuit, on verra plus clair demain. De nombreuses femmes
vendent des fruits et des légumes sur le trottoir et la plupart des « mini-supermacados »
sont tenus par des Chinois. Nous trouvons un petit (encore !) restaurant
où la patronne parle français aussi, ainsi qu’une cliente Cap-Verdienne sympa : elle est née en France,
y a vécu toute sa vie, parle créole mais c’est la première fois qu’elle vient
au Cap Vert, le pays de ses ancêtres. Pas grand choix et ce sera encore ce soir
poulet, frites et riz. Au moment de partir, la patronne nous dit que ce n’est
pas sûr pour nous de marcher la nuit en ville. Alors elle demande à sa fille de
17 ans de nous accompagner ! Très sympa, la gamine. Et en fait nous sommes
à 5 minutes du restaurant, pas de problème.
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