Vendredi 14 février 2025.

Nous avons de l’eau pour les douches puis plus d’eau. Je ne peux pas faire la vaisselle du petit-déjeuner et nous allons partir. Alors, je cherche à « google translation » pour le dire en portugais et je laisse un petit mot d’excuse pour la femme de ménage. A 9 h 30, Ivan vient nous chercher. Nous l’avons « loué » pour toute la journée. D’abord il nous emmène à une ferme qui produit des légumes et des fruits. Ce n’est pas ouvert aux touristes mais il connait le propriétaire et il y a travaillé quand il était jeune. Quand il avait une vingtaine d’années, il était footballer professionnel aussi. C’est incroyable, les salades, fraises, concombres, choux sont verts et frais. Une sorte de tente laisse passer la lumière, les protège du soleil et évite l’évaporation. L’arrosage se fait au goutte à goutte et l’eau est de l’eau de mer dessalée. Une association, Tui, aide à la formation du personnel, surtout des femmes. Nous repartons et allons voir une très jolie baie avec une plage, la Baia de Murdeira. La promenade est décorée de plantes avec des fleurs blanches cotonneuses, et il s’avère que ce sont des plantes de coton. Un idiot a planté un drapeau idiot, voir photo. Ensuite, nous partons vers le grand port de l’ile de Sal, Palmeira. Nombreux bateaux de pêche et plus loin cargos, ferries aux autres iles, et bateaux de croisière.  Des gamins sautent et nagent dans le port. Nous prenons un jus d’orange sur le quai. Le prochain stop est un endroit touristique, Blue Eye en anglais ou Buracona en portugais, un gouffre avec de l’eau de mer au fond. Avec le soleil à un certain angle, l’eau parait bleue. Pour y arriver, plusieurs pistes, parallèles ou qui se croisent et chaque fois qu’une voiture ou un bus passe, un nuage de poussière vole.  Beaucoup de monde. Si le temps est calme, on peut se baigner dans un bassin naturel, mais pas aujourd’hui, la mer est forte. Nous revenons à Espargos, la capitale de l’ile de Sal, 24 000 habitants. Ivan nous montre des immeubles neufs, simples, construits par la municipalité pour loger les gens qui habitaient dans des bidonvilles avant. La ville parait moderne, dynamique et bien organisée. Ivan habite à Espargos  avec sa famille. Nous passons devant chez lui et sa fille de 16 ans vient nous dire bonjour, puis il nous emmène voir sa maison en construction. Il y travaille lui-même avec des copains mais certains travaux sont faits par des professionnels. Maintenant il est l’heure de déjeuner et nous allons au village de Pedra de Lume, célèbre pour ses marais salants dans le cratère d’un volcan. C’est dans ce village qu’Ivan est né et la propriétaire du restaurant est sa tante. Le restaurant s’appelle « Pilone » et Ivan dit qu’il nous expliquera le nom plus tard … Nous prenons une entrée de poulpe que nous partageons et qui est excellente, bien assaisonnée et le poulpe bien tendre, puis du poisson. Et il nous conduit aux « salinas ». Là aussi, c’est impressionnant. Des Français avaient construit une ligne de téléférique pour transporter le sel vers le port. Et ce téléférique était supporté par des pylônes, d’où le nom du restaurant « Pilone ». Ces pylônes étaient faits de bois importé et sont toujours là. Le fond du cratère, qui est immense, est à 39 m sous le niveau de la mer. Un bassin a été aménagé où les gens peuvent se baigner et flottent sans bouger. Nous repassons à Espargos et rentrons vers Santa Maria. Dernier arrêt : le jardin botanique, à l’entrée de Santa Maria. Ombragé, avec des fleurs et quelques animaux, plus des poules en liberté. Et voilà, notre tour avec Ivan s’achève. Merci à lui, il nous a appris plein de choses sur le Cap Vert et montré de beaux endroits spéciaux, et tout cela en espagnol ! Nous avons eu une journée spéciale … et nous sommes bien fatigués. Repos, courte baignade dans le Porto Antigo, mais il commence à faire frais, un léger diner de pain et fromage, un peu de lecture et au lit.

Il nous a raconté que l’école est gratuite et que les enfants y ont deux repas, chaque jour. Sa femme, qui est enceinte, va avoir un congé de trois mois plus un mois de vacances, donc quatre mois payés et comme elle travaille dans un jardin d’enfants/crèche, elle emmènera son bébé avec elle quand elle recommencera à travailler. Il y a un bon système  de sécurité sociale. Un des problèmes de l’ile est l’alcoolisme. Ivan connait plusieurs hommes qui boivent.

Friday, February 14, 2025.

We have water for the showers and then no more water. I can't wash the breakfast dishes and we're going to leave. So, I try "google translate" to say it in Portuguese and I leave a little note of apology for the cleaning lady. At 9:30, Ivan comes to pick us up. We "rented" him for the whole day. First he takes us to a farm that produces vegetables and fruits. It is not open to tourists but he knows the owner and he worked there when he was young. When he was in his twenties, he was also a professional footballer. It's incredible, the salads, strawberries, cucumbers, cabbages are green and fresh. A kind of tent lets the light in but protects them from the sun and prevents evaporation. Watering is done drip by drip and the water is desalinated sea water. An association, Tui, helps train the staff, especially women. We leave again and go to see a very pretty bay with a beach, the Baia de Murdeira. The promenade is decorated with plants with cottony white flowers, and it turns out that they are cotton plants. An idiot planted a stupid flag, see photo. Then we leave for the big port of the island of Sal, Palmeira. Many fishing boats and further away cargo ships, ferries to other islands, and cruise ships. Kids jump and swim in the port. We have an orange juice on the quay. The next stop is a tourist spot, Blue Eye in English or Buracona in Portuguese, a big hole with sea water at the bottom. With the sun at a certain angle, the water looks blue. To get there, several tracks, parallel or crossing and each time a car or a bus passes, a cloud of dust flies. Lots of people. If the weather is calm, you can swim in a natural pool, but not today, the sea is rough. We return to Espargos, the capital of the island of Sal, 24,000 inhabitants. Ivan shows us new, simple buildings, built by the municipality to house people who used to live in shanty towns. The city seems modern, dynamic and well organized. Ivan lives in Espargos with his family. We pass by his house and his 16-year-old daughter comes to say hello, then he takes us to see his house under construction. He works there himself with friends but some work is done by professionals. Now it is time for lunch and we go to the village of Pedra de Lume, famous for its salt marshes in the crater of a volcano. This is the village where Ivan was born and the owner of the restaurant is his aunt. The restaurant is called “Pilone” and Ivan says he will explain the name to us later… We have an octopus starter that we share and which is excellent, well seasoned and the octopus very tender, then fish. And he takes us to the “salinas”. There too, it is impressive. The French had built a cable car line to transport salt to the port. And this cable car was supported by pylons, hence the name of the restaurant “Pilone”. These pylons were made of imported wood and are still there. The bottom of the crater, which is immense, is 39 m below sea level. A pool has been created where people can bathe and float without moving. We go back to Espargos and return to Santa Maria. Last stop: the botanical garden, at the entrance to Santa Maria. Shaded, with flowers and a few animals, plus free-range chickens. And there, our tour with Ivan ends, he takes us home. Thanks to him, he taught us a lot about Cape Verde and showed us some beautiful special places, and all this in Spanish! We had a special day… and we are very tired. Rest, short swim in the Porto Antigo, but it is starting to get cold, a light dinner of bread and cheese, a bit of reading and off to bed.

He told us that school is free and that the children have two meals there, every day. His wife, who is pregnant, will have three months leave plus a month of vacation, so four months paid and as she works in a kindergarten/crèche, she will take her baby with her when she starts working again. There is a good social security system. One of the problems on the island is alcoholism. Ivan knows several men who drink.



Mon petit mot
My little note


Laitues
Lettuce


Fraises
Strawberries



Concombres 
Cucumbers


Bananes
Bananas


Jens, le responsable de la ferme et Ivan
Jens, the leader of the farm and Ivan


La jolie baie
The pretty bay
Baia de Murdeira


Fleurs de coton
Cotton flowers


Drapeau idiot
Stupid flag


Baia de Murdeira


Le port de pêche
The fishing port
Palmeira


Un nom de bateau avec bleu!
A boat name with blue!


Ivan, Jeannette


Des gamins qui nagent dans le port
Kids swimming in the port


Pistes vers the Blue Eye
Track to Blue Eye


On n'est pas les seuls
We are not the only ones


Idem


L'eau parait bleu au fond du trou
The water looks blue in the bottom of the hole


Pas question de se baigner aujourd'hui
No question of swimming today


Nous stoppons pour voir un mirage:
On dirait que l'on voit de l'eau ...
We stop to look at a mirage:
It looks like water ...


La future maison d'Ivan
The house Ivan is building


La fille d'Ivan
Ivan's daughter


Jeannette, Jens, Ivan


Port d'où partait le sel
The salt was charged on boat in this port
Pedra de Lume


Las salinas
Dans le cratère gigantesque d'un volcan
In the huge crater of the volcano


L'eau est si salée que les gens flottent
The water is so salted that people are floatting


Les pylônes qui supportaient les cables du téléférique
The pylons wich were supporting the cables of the cable car


Le jardin botanique
The botanical garden


Perroquets
Parrots


Un drôle de petit animal
A funny little animal


L'ile de Sal
Sal island


Fleurs de papaye
Papaya flowers













































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